vendredi 28 janvier 2011

Séminaire "De la grande nuit au jour nouveau : Fanon et la décolonisation"

18h30-20h30

Centre Parisien d'Études Critiques
37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

Jeu 3 mars, Jeu 10 mars, Jeu 17 mars : Salle 1
Jeu 24 mars : Salle 2

Jeu 31 mars : Salle 1
Séminaire organisé dans le cadre du programme « 2011, année des Outre-Mer» et avec le soutien du Centre Parisien d'Études Critiques.



Quelle consistence Fanon donne-t-il à l’idée de décolonisation  ?
«  Les derniers seront les premiers ». Pour Fanon, «  la décolonisation est la vérification de cette phrase  ». Faisant des spectateurs de leur propre vie les acteurs de leur propre existence, la décolonisation apparaît comme un processus qui modifie profondément l’être de l’homme, et fait naître une subjectivité nouvelle. Ce n’est donc pas seulement à l’aune des phénomènes objectifs de la domination mais à l’échelle subjective de l’aliénation que Fanon, que ce soit en Martinique ou en Algérie, découvre et dévoile la colonie, toujours plus ou moins racialisée, et le passage de frontiers qui est constitutif de la décolonisation des esprits comme des pays. C’est ce passage, qui éloigne tant des masques que de la damnation, qui sera étudié ici. Pour cela, chez Fanon, il faut s’éloigner d’une certaine Europe. 




Ces séances sont corrélées au séminaire « Sujet, subjectivation, désubjectivation », placé sous la responsabilité de Martine Leibovici, du Centre de Sociologie des Pratiques et des Représentations Politiques (CSPRP) de l’Université Paris 7.



Intervenants :

- Jeudi 3 mars : Seloua Luste Boulbina

- Jeudi 10 mars : Matthieu Renault (Université Paris 7)

- Jeudi 17 mars : Seloua Luste Boulbina

- Jeudi 24 mars : Sonia Dayan-Hezbrun (Université Paris 7)

- Jeudi 31 mars : Seloua Luste Boulbina

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