En 1962, quelques mois après la disparition de Frantz Fanon, et dans la foulée de l'indépendance algérienne, la jeunesse martiniquaise relance un mouvement anticolonialiste qui avait déjà été étouffé dans l'oeuf en 1961 (le Front Antillo-Guyanais), en plein putsch des Généraux à Alger. L'Organisation des la Jeunesse Anticolonialiste Martiniquaise se distingue par la diffusion en décembre 1962 d'un Manifeste incendiaire. En février 1963, 18 jeunes liés au mouvement sont arrêtés, en plein Carnaval. Le procès qui s'en suit deviendra l'emblème de la lutte anticolonialiste en Martinique. Le documentaire de Camille Mauduech, sorti en salles le 11 février dernier, en Martinique, revient longuement sur ce pan de l'histoire martiniquaise.
mercredi 16 février 2011
L'affaire de l'OJAM (Organisation de la Jeunesse Anticolonialiste Martiniquaise)
En 1962, quelques mois après la disparition de Frantz Fanon, et dans la foulée de l'indépendance algérienne, la jeunesse martiniquaise relance un mouvement anticolonialiste qui avait déjà été étouffé dans l'oeuf en 1961 (le Front Antillo-Guyanais), en plein putsch des Généraux à Alger. L'Organisation des la Jeunesse Anticolonialiste Martiniquaise se distingue par la diffusion en décembre 1962 d'un Manifeste incendiaire. En février 1963, 18 jeunes liés au mouvement sont arrêtés, en plein Carnaval. Le procès qui s'en suit deviendra l'emblème de la lutte anticolonialiste en Martinique. Le documentaire de Camille Mauduech, sorti en salles le 11 février dernier, en Martinique, revient longuement sur ce pan de l'histoire martiniquaise.
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